LES MOTS DE DEMBA
« Pour
être un interprète d’une grande formation, il faut travailler sa voix, soigner
sa diction, acquérir du souffle, discipliner ce souffle, exercer ses oreilles
et aviver son sens du rythme et de la mesure : en somme un travail de tous
les jours et de longue haleine».
« Je veux être un chercheur qui aime le
folklore Africain, sans pour autant dédaigner les autres genres de musique
également».
« En
décembre 1965, j’étais à Cuba avec la délégation Guinéenne qui a participé aux
travaux et aux festivités de la Tricontinentale. Un soir, j’ai chanté ‘’En
Guantanamo’’ en présence du vieil animateur et compositeur Abelardo Barroso. Le
vieux était tellement content et tellement
fier, qu’il a proclamé devant tout le peuple Cubain que je suis son fils. Nous
avons tous les deux pleuré de joie et de reconnaissance. Je n’oublierais jamais mon passage à Cuba ».
« Le
chant ‘’Beyla-Ballakè’’, m’a donné l’occasion d’imiter les conteurs et chanteurs traditionnels de la haute Guinée.
C’est un style très difficile ;
‘’Armée
Guinéenne’’ notre formation l’a joué : le Bembeya jazz national. En
rendant hommage à l’armée Guinéenne, ce morceau est devenu un succès à travers
le monde. Je suis très heureux d’avoir interprété ce chant ;
Le
chant ‘’Mö bèni barale’’, est tiré d’un conte, ‘’on n’est jamais bien, que chez
soi’’. C’est une chanson qui donne des leçons de morale ».
(Propos recueillis dans les studios de la ‘’Voix de la
Révolution’’ en 1970, par feu Abass CHERIF).
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